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Article très intéressant : ici, l'auteur, Guillaume CHAMPEAU, étudie un cas d'actualité, le glouton Uber qui grossit très vite, pour analyser les dérives d'un défaut de société, l'hyper-libéralisme, en se basant aussi sur les travaux déjà existant des économistes Robert FRANK et Philip COOK comme cités dans l'article.
Sociétés qui se s'orientent vers « une accentuation de la pauvreté et des inégalités », « par un libéralisme débridé par internet ».
Comme l'indique subtilement l'article et plus explicitement les commentaires, le plein emploi ne sera plus possible, et il sera question d'un revenu de base, pour ne pas aggraver les inégalités entre « d'un côté les possédants, et de l'autre les "accédants" (loueurs) ».
Le virage social est là, ne le loupons pas. En attendant, la question de faire barrage à ce type de services débridés (comme les ventes outrageuses en ligne aussi) permet de ralentir ce qui ne sera que la fatalité même. Attaquons-nous au corps même du sujet : les égalités, face au revenu de base pour tous, ainsi que les questions de la place de l'humain face à un avenir entièrement automatisé, possédé par une poignet de gens.
Protégez-vous, protégez-nous.
PS, une remarque toute cette affaire : beaucoup de monde en parle, mais qui a vraiment les moyens de prendre souvent voire régulièrement ce service de transport personnel ? Cette histoire est donc assez ridicule, mais le problème de fond est quand à lui très important.