Un « coup de gueule » contre l’abus sur le sens des mots, abus de plus en plus utilisé, quitte à comparer un banal mouvement social à des actes gravissime de meurtres et de tristesse.
Là, il est question des mouvements de grèves et de blocages des raffineries des énergies fossiles, provoquant une pénurie dans les stations essences, due principalement à la précipitation de la population pour ne pas tomber à court de carburant, pas à une réelle pénurie, pour l’instant.
Lorsque je regarde la définition du mot "terrorisme" dans celle du mot "terreur", il y est expliqué (Micro Robert Poche, 1988) :
« terreur n.f 2. Peur collective qu’on fait régner dans une population, un groupe pour briser sa résistance ; régime, procédé politique fondé sur l’emploi de l’arbitraire imposé et la violence. ⇒ terrorisme. Gouverner par la terreur. Le régime de terreur. »
Il y est facile de voir le lobbyisme de l’énergie fossile tirer les cordes, surtout quand aujourd’hui même Total menace de réduire drastiquement ses investissements en France.
En bonus : « Petit florilège du lexique anti-grève médiatique : journée noire, la grogne, salariés en otage, journées galères. »
https://vimeo.com/99173325