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« L'enjeu, ce n'est pas de moins bien se déplacer. Au contraire, c'est de mieux s'adapter à nos besoins, et à la fin d'avoir une meilleure mobilité pour tous. » Pierre Leflaive à franceinfo
Pouvoir râler sur un outil, sans rien y piger, sans vouloir apprendre, et blâmer les autres qui l’ont mis en place, juste parce que™
Et donc, taper sur les plus jeunes, sans contrepartie.
Et le tout, en niant ce qui s’est réellement passé, en plus d’admettre de plus gros problèmes, sans être inquiété par les conséquences, juste parce que™
Un exemple :
Un vendredi en journée mon collègue me remonte un « problème » qu’il a dans sa pipeline, lancée à partir d’un commit créé par une autre personne plus ou moins du même age (hors de notre équipe), pour corriger un bug d’intégration, ou je-ne-sais-quoi.
Je regarde, je vois que c’est un linter qui a mis le job comme non valide ; un linter, c’est un outil d’analyse statique de code, mais ça peut aussi ne s’occuper que du formatage du code. Ce qui est le cas ici.
Je lui réponds et explique par messagerie instantanée, mais pas de réponse.
Le jeudi suivant il revient avec le même problème, le même commit, mais dans une autre pipeline, et là visiblement un peu plus énervé (car oui, quand on n’utilise pas son cerveau, on s’énerve très vite, au lieu de l’utiliser)
je (re)commence à lui expliquer par écrit, il ne pige toujours pas (ou semble-t-il "ne veut pas"), on passe en vocal, et là lui me sort « il faut désactiver ce linter ou le passer en “allow to fail” » (je simplifie).
Je lui dis non, encore, tout en expliquant ce qu’il se passera si on le fait : si on met juste en warning (allow fail) et qu’on intègre ce commit dans la branche principale (“master”), tout le monde aura ce warning, et les rares qui regarderont et verront, agacés, que ce n’est pas leur bug ne regarderont plus ensuite, et d’autres bugs s’ajouteront. En bref, c’est comme s’il n’y avait plus de linters.
Quelques jours plus tard j’aborde le sujet avec l’équipe, car il avait écrit depuis un courriel à juste deux personnes, au lieu de toute l’équipe, pour faire ce qu’il souhaite. On décide de monter une réunion pour en parler avec lui un matin, moi je voulais faire de la pédagogie, pour aussi aider la personne à l’origine du commit.
Bref, rebelote, on lui explique, encore une fois il refuse, car il nous sort son histoire de "on ne doit pas être bloqué par « deux espaces » si on doit intégrer un vendredi à 21h"
Déjà on lui dit que s’il doit intégrer un vendredi à 21h, c’est qu’il y a un grave souci. Et en plus ce n’était même pas le cas.
Au final, j’ai dû faire presque ce qu’il voulait : on a découpé le job en deux, qui prend donc deux runners à 20 minutes chacun au lieu de une fois 20 minutes (le téléchargement des outils prend >95 % de ce temps, les linters c’est moins d’une minute à s’exécuter). Et lui il pourra donc lancer des pipelines en bloquant (manuellement) ce job, et ainsi potentiellement intégrer du code non valide, qu’il ne corrigera pas bien sûr vu qu’il aura désactiver le test (et tout simplement qu’il ne voudra pas).
Résultat, j’aimerais être un vieux con de 50 ans
Juste par vengeance.
Juste parce que™
Oh punaise, on m’a partagé cette vidéo, ouah je n’avais jamais entendu avant parler de cette pratique, le "mukbang" ("se filmer en train de se goinfrer" en traduction littérale, à partir du coréen), et le sujet de cette vidéo est véritable pathologique.
C’est assez hallucinant (je pense que les effets sonores en fond lorsque l'auteur parle y jouent pour quelque chose), ça me fait froid dans le dos :/ Vraiment, ça m'a mis très mal à l’aise.
Encore une fois, l’argent, l’attention facile et l’abus de personnes en souffrance sont à l’origine de ce désastre de société.
Mais le plus important dans cette vidéo, ce ne sont pas le sujet (la personne qui passe de SJW vegan à obèse pro chair) ou la pratique abjecte, mais bien le problème de société exacerbé par ces plateformes de diffusions ; dans ce cas précis, l’origine se trouve dans la solitude (ce qui a créé cette pratique en Corée du Sud), dont la solution facile mais erronée est d’utiliser l’exhibition, la fausse récompense du nombre de vues, "que l’on fasse pour de bonnes ou de mauvaises choses".
Un article vraiment très intéressant qui met en lumière la misère sociale que créent les jeux de paris en ligne.
En jouant sur l’égo, sous une forme d’addictions, cela mènent à la misère sociale, puis à un enfermement, ce qui conduit à toute sorte de larcins, délits, ou même de crimes.
Quelques citations :
« Développement de comportements addictifs […], encouragés par des publicités ciblées et des partenariats bien choisis. »
« Et sans surprise, 70 % des joueurs ont moins de 34 ans et le foot représente 64 % des mises. »
« Armelle Achour, directrice de l’association SOS Joueurs et psychologue, qualifie de « catastrophe » ce qui est en train de se passer. « Ça cible vraiment les jeunes de quartiers, ça reprend tous leurs codes, c’est impressionnant. » »
Voilà un véritable sujet de société. Un sujet qui mérite un véritable support de l’État. Or malheureusement, l’État touche un véritable pactole sur les jeux d’argents.
Pour moi interdire complètement les jeux d’argent ferait plus de mal, car ce serait le développement de jeux clandestins, hors de tout contrôle. Je pense que cibler les publicités, les réduire le plus possible, est une solution porteuse.
Mais encore une fois, pour aller au cœur du problème, la solution la plus efficace reste encore et toujours l’éducation et l’instruction, de façon égalitaire, pour promouvoir une égalité équitable des chances. Une approche réellement humaniste, hors de tout sectarisme et conflit.
Et même si je ne les cite pas avant, je considère les réseaux sociaux comme amplificateurs de ces maux.
Vraiment, un article très intéressant. Merci à son auteure.
Rien à cacher ? C’est ce qui arrive quand le délit est la simple consultation d’un site Web, ce qui se détermine par une simple requête HTTP, ou ce qui arrive lorsque la présomption d’innocence disparaît.
Ça prête à rire, mais j’ai un gros malaise, derrière cette pensée et ce mouvement.
Dans cette dystopie, le travail n’asservit plus l’humain, mais l’humain asservit le travail, pour le bien être exacerbé d’une toute petite minorité. Nous n’y construisons pas un avenir où l’humain est considéré en tant qu’individu (sans entrer dans le nombrilisme), nous nous dirigeons ainsi vers un avenir où le « succès », dans sa définition irréaliste, est projeté sous forme d’exhibition, pour créer une société d’envieux.
Lien vers une copie de l’article, sans compte ni authentification : https://files.nekoblog.org/uploads/html/divers/linkedin-2017.11-fils-12-ans-devenu-entrepreneur-marie-soudre-richard.html
@TODO
Suite à https://links.thican.net/?qohYyw
Ceci fait suite à la liste d’articles concernant le prorogation de l’État d’urgence en réponse à l’attentat de Nice : https://links.thican.net/?qohYyw
Quatre articles de Guillaume Champeau, aujourd’hui, à lire :
https://www.numerama.com/politique/183403-etat-durgence-et-perquisitions-comment-la-copie-de-donnees-privees-fera-son-retour.html
https://www.numerama.com/politique/183476-conservation-obligatoire-des-donnees-par-les-fai-il-faudra-que-la-france-respecte-la-cjue.html
https://www.numerama.com/politique/183514-etat-durgence-et-copie-des-donnees-informatiques-le-cadre-prevu-par-le-gouvernement.html
https://www.numerama.com/politique/183551-etat-durgence-le-senat-pourrait-mettre-les-donnees-en-open-bar-pour-la-police.html
EDIT: 2016-07-20 voir aussi https://links.thican.net/?9tB3Gw et https://links.thican.net/?joiNMw
Encore un manque de civisme venant, pour la plupart du temps, des supporters de football.
Un « coup de gueule » contre l’abus sur le sens des mots, abus de plus en plus utilisé, quitte à comparer un banal mouvement social à des actes gravissime de meurtres et de tristesse.
Là, il est question des mouvements de grèves et de blocages des raffineries des énergies fossiles, provoquant une pénurie dans les stations essences, due principalement à la précipitation de la population pour ne pas tomber à court de carburant, pas à une réelle pénurie, pour l’instant.
Lorsque je regarde la définition du mot "terrorisme" dans celle du mot "terreur", il y est expliqué (Micro Robert Poche, 1988) :
« terreur n.f 2. Peur collective qu’on fait régner dans une population, un groupe pour briser sa résistance ; régime, procédé politique fondé sur l’emploi de l’arbitraire imposé et la violence. ⇒ terrorisme. Gouverner par la terreur. Le régime de terreur. »
Il y est facile de voir le lobbyisme de l’énergie fossile tirer les cordes, surtout quand aujourd’hui même Total menace de réduire drastiquement ses investissements en France.
En bonus : « Petit florilège du lexique anti-grève médiatique : journée noire, la grogne, salariés en otage, journées galères. » https://vimeo.com/99173325
Le présentéisme, ou le fait de rester tard au travail, qui n’entraîne pas forcément une augmentation de la quantité de travail accompli.
Oh, voilà un message juste et intelligent, concernant les erreurs du passé.
« Après analyse scientifique, seuls 11 coups de feu sont attribués aux terroristes contre près de 1500 du côté de la police d'élite. »
« Pire encore : certains policiers sont blessés par leurs propres collègues. Même le chien policier, Diesel, aurait été tué par erreur. »
Hé ben, pas brillant ; pire même, vu les honneurs qui ont été fait médiatiquement, alors que de nombreux doutes planaient déjà aux lendemains de cet assaut.
Oh, j'aime beaucoup cette proposition de loi, je la trouve très utile, comme expliqué dans l'argument de Michèle Bonneton (EELV), repris dans l'article.
Certes, ça fait encore un manque à gagner pour les chaînes publiques, mais il y a d'autres solutions.
Ah, ça expliquerait des choses.
Pardon, je reprends : Ah, ça expliquerait des choses. =-þ
En tout cas, l'exemple en fin d'article m'a beaucoup fait rire : « crétin 😉 ! » et « crétin. »
“I'm scared because France is in State of emergency”